Jean-Marie Pascal

Fils, petit-fils, arrière-petit-fils de paysans attachés à la glèbe sur laquelle ils trimaient quinze heures par jour, « le corps en laisse », je revendique fièrement mes racines Auvergnates. Dès mon enfance, j’ai été heureux d’être « Gaulois », et descendant des Arvernes dont l’emblématique chef ombrageux, Vercingétorix, fut le héros de mon premier livre d’histoire. J’ai grandi et vécu dans les Ecoles de la République qui, ma vie durant, m’ont serré dans leurs bras. Exilé de mon Auvergne par la pédagogie et les aléas de la vie, j’ai baigné dans le bonheur que dispense un métier que l’on fait avec passion. Jusqu’au jour où la maladie a frappé mon plus jeune fils, et ne l’a plus lâché pendant quinze ans, jusqu’à sa mort. C’est l’objet de ce livre.