Paroxysme

Trois amis étudiants moscovites décident d’aller dans des maisons closes. Pour l’un d’eux c’est la première fois, et sa réaction est inattendue... Il en résulte un témoignage poignant, et par moments poétique, du désarroi qu’un homme peut éprouver face à la cruelle réalité de la condition injuste et insoutenable des femmes qui se prostituent, décriées de tous temps comme « déchues et perdues ». « Paroxysme », puise son essence dans le contexte de la nouvelle « La Crise » que Tchékhov a écrite en 1888 en hommage à son regretté ami Vsevolod Garchine. La pièce traverse les époques, les frontières et les maisons closes, et prend à témoin le public, Anton Tchékhov lui-même et sa femme, la comédienne Olga Knipper. Naturellement, il s’agit avant tout ici de dénoncer la prostitution à travers l’observation et la prise de conscience collectives. Bien que la lutte soit sans issue, inégale et insensée, cette mission utopiste est aussi impérative et indispensable qu’impossible...