Bien avant les fanatismes, les démesures, les obsessions, les vanités, les égoïsmes, bien avant les masculinismes, les féminismes, les sexismes, les racismes, bien avant les hommes savants et les femmes savantes, bien avant toutes ces idées fixées au cerveau de l’ego, l’Homo sapiens vivait en harmonie avec la Terre, sa mère, sa sœur, son épouse : la femme, Femina sapiens. L’Anthropos ne s’était pas encore fabriqué un jardin clos où cultiver, en proprio, les fruits de ses plaisirs et déplaisirs. Ni paradis ni enfer, mais la vie, la femme, celle qui enfante, allaite et conduit son peuple ouvrier sur le sentier sinueux de l’Humanité.