...« Que fais-tu ici ? », je lui avais répondu que j’écrivais une histoire et qu’au stade où je me trouvais de ce récit, j’avais peut-être besoin de lui, de son avis. Je lui avais même clairement dit que son soutien serait bienvenu : « J’ai fait monter au sommet de la montagne, en haut de la falaise, un de mes personnages, une femme quarantenaire. À cette étape de l’histoire, je n’ai que peu d’idées sur la façon de faire avancer mon récit. Que faire avec elle, seule, là-haut, quelle serait selon toi la meilleure voie pour continuer et achever mon roman ? » C’était simple. Sans réfléchir aucunement et sans honte, du tac au tac, il m’avait rétorqué : « Fais-la descendre... Que veux-tu que je te dise de plus ? » Et il était parti.