Fatum

Antonino, le loqueteux de Pérouse et de la Renaissance. Ambroise, le soldat de Napoléon perdu dans les steppes de Russie. Alma, la bigote qui s’épanouit et découvre la vie pendant que Florence meurt à petit feu de la peste noire. Nati, l’enfant d’Éthiopie survivant des mers débarquant dans l’Italie de la Ligue du Nord. Quatre destins, quatre époques et de nombreux fils rouges. Tout d’abord le déracinement et le voyage pour survivre, fuir sa condition et le malheur. Puis il y a l’art, le don, la magie et la force de la création. Les artistes ont un pouvoir. Ils sont les témoins de nos vies, de nos sociétés. Ils racontent nos histoires. On les adule, on les exploite, on les déteste. Alors parfois ils se vengent et sont sans pitié. Mais ces histoires, ces morceaux de vie, n’existeraient pas sans une famille qui a marqué à jamais le vieux continent : les Médicis.