Centrafrique : le martyr du mercenariat et autres

« Depuis décembre 2012, la République centrafricaine traverse une crise militaro-politique sans précédent qui s’est soldée par la prise du pouvoir en mars 2013 par la coalition musulmane Séléka, dirigée par un ancien diplomate dénommé Michel Djotodia. Le pays était tombé dans l’anarchie et les chefs d’états de la CEEAC, réunis à N’Djaména (Tchad), furent obligés de prendre des mesures d’urgence en imposant un gouvernement de transition. Le chef rebelle Djotodia, élu par acclamation des conseils nationaux, était devenu chef de transition avec mission de rétablir la paix et d’organiser des élections libres et transparentes. Incapables de restaurer l’autorité de l’État, les chefs de guerre tribale de nationalités tchadiennes, soudanaises et nigériennes s’étaient déployés sur tout le territoire commettant des exactions et violations des Droits de l’Homme. »