Sur le « J'assume » de Sassou

La conférence nationale souveraine du Congo-Brazzaville, tenue en 1991, aura été l'une des deux uniques conférences nationales, réalisées à l'orée de la venue de la démocratie en Afrique. Cependant, le prélat catholique, Monseigneur Ernest Kombo, qui l'aura conduite se laissa « dribbler ». Et nous en pâtissons trente ans plus tard. Après les guerres civiles de 1993-1994, 1997, 1998, 2000, et 2016, le dictateur a mis le pays à feu et à sang, particulièrement dans le Pool. Il a occasionné une banqueroute économique à cause de la corruption, de l’intolérance, de l'impunité, de l'injustice, régnant dictatorialement sans partage et entraînant une indigence exsangue aux populations, longtemps soumis à la reddition socio-économico-politico-militaire. Puisqu'il assuma tout, où est le procès correspondant à sa plaidoirie coupable ?