Pour les tenants d’une lecture littéraliste des textes monothéistes, l’origine de l’homme ne remonte pas plus loin que quelques milliers d’années et ne cadre forcément pas avec les thèses paléanthropologiques. Il s’agit ici d’identifier les problèmes d’une telle lecture et d’examiner si, malgré que des éléments soient restés minoritaires dans la pensée traditionnelle, ceux-ci ont davantage de cohérence en regard des avancées scientifiques. Il est donc question d’une approche critique des textes qui pointe les faiblesses d’une doxa moyenâgeuse et qui cherche parallèlement à proposer un paradigme anthropogonique moderne.