Le Nil comme le Sahara

Des peuples de légendes vivant sur les rivages du Nil se retrouvent périodiquement sous la cohorte des armées. C’est à travers des traversées apocalyptiques, dans des territoires étalés sur déserts et mer, que naissent leurs balbutiements de chants de liberté et de gloire. Ainsi, cette poésie adopte la marche de ce fleuve magnifique, furibonde et ensuite paisible et nourricière. Elle présente des poèmes d’amour, de mort et d’insoumission, puis du recommencement. Après de longues nuits de sang et de cendres, c’est un appel érotique de l’exil et de la tendresse, qui s’enlacent sous des couleurs arc-en-ciel annonciatrices de l’aurore.