Les poings liés de l'esclave, les chaînes que l'on se tisse autour de la peau, celles dont on nous entoure le cœur. Le fer d'un monde sans pitié ou rempli de mirages, et ce son parfois doux qu'on donne à la douleur. La poésie s'incarne ici dans des images profondes et brusques dessinant dans la figure du servant, l'Homme que nous sommes tous, assujetti par nos sentiments, notre passé, notre univers.