J’aime te voir, eucharistie indolente De ton cœur si beau, une étoffe vacillante Miroitant ton sourire sur ton ciboire noir Aux démêlants parfums, ta peau scintillante Odorante beauté de mon Dieu lointain mon âme rêveuse au vent du matin, souffle pour ton sourire prochain, les vagues de ton regard qui entraîne. D’étoiles, mon cœur se couche, plongé dans tes yeux où se mêlent l’or, la mire et le verre, caché sous ton autel où s’enlace l’encens dans les airs d’étoiles mon cœur se voile, De toi, mon âme s’étale pour toi, ma haine se fane vers toi, mon cœur s’enflamme. Éméric KAMGUE