En soulevant le capot de la diplomatie culturelle, l’auteur nous entraîne dans le petit monde de deux ambassades de France en Asie. Loin des déclarations du porte-parole du Quai d’Orsay sur « la diplomatie d’influence française », ces chroniques pamphlétaires nous font partager l’invisible et le non-dit : des services pléthoriques qui se marchent sur les pieds, des erreurs de casting nuisant à l’image de notre pays, des activités dysfonctionnelles accompagnées d’initiatives allant à l’opposé des intérêts de notre pays. Non sans humour et dérision, l’auteur avance que ce fonctionnement erratique est souvent lié à des conflits d’intérêts, des contraintes administratives pénalisantes et l’absence de boussole stratégique. Le lecteur fera un voyage d’autant plus distrayant que son déroulement ressemble plus à des comédies à huis clos sans tabou qu’à un rapport sérieux. Sauf lorsqu’on en vient à évoquer le Centre de biosécurité P4 de Wuhan (Chine) conçu par la France et soupçonné d’être à l’origine de la pandémie de Covid-19...