Panique à Vordone (et plus particulièrement à Mondone, sa capitale)

Deux heures après, Tim monte en tension. Il me conseille d’arrêter la poésie. Il ne conteste pas mon talent. - Tu écris pour rien. Tu devrais te ranger à mon avis. Tu as trop tendance à t’obstiner. Les poètes n’écrivent plus que pour des murs. Les poètes n’ont plus de sens. Il faut chercher le bonheur dans la vie réelle. Puis, un peu plus tard, Tim fait deux pas en arrière. Il balbutie. Ses yeux s’arrondissent. Il est vraiment abasourdi. Il ne se doutait pas que cela arriverait un jour. Il ne se doutait pas que je le giflerais un jour.