Ce livre est une recherche dans le temps fossile pour fouiller le matériau et retrouver le corps de mémoires plurielles, individuelles ou collectives. Ces murs s’apparentent aux lignes, continues ou discontinues, aux frontières réelles ou imagées, sur lesquelles se hissent ou s’inscrivent les flux migratoires humains, à l’image de sédiments, laissant apparaître une archéologie de l’individu face à l’altérité. Certaines couches de sédimentation spatiale ou de lignes frontalières peuvent être identifiées à des limites qui auraient disparu, traces de déplacements vivants, qui se seraient éteintes puis réanimées, pour donner lieu à de nouvelles frontières.