À 63 ans, Annie se retrouve brusquement à la rue. Des problèmes financiers, une famille qui l’ignore et un propriétaire qui l’expulse, tout va très vite. Alors, vêtue de son manteau en fausse fourrure qui lui vaudra rapidement le surnom d’« Annie la comtesse », elle erre sur le trottoir, désemparée, effrayée et surtout très seule. Mais, si les mauvaises surprises sont toujours possibles, la solidarité n’est pas un vain mot chez les SDF. Ainsi, « Martine Tape qu’une fois » la prend sous son aile, lui expliquant quelques règles indispensables pour survivre dans ce milieu difficile et surtout en lui donnant deux précieuses adresses : un foyer de jour où se réfugier et un autre du soir pour y dormir. Les belles rencontres se multiplient. Tel « l’Aristo ». Un homme mystérieux qui, l’ayant sorti d’un mauvais pas, lui fait un étrange cadeau : un joli pendentif doré. Et surtout la directrice du foyer, Cassandra. Celle-ci remarque rapidement la douceur et la générosité d’Annie, et va l’aider à remonter la pente, se reconstruire, et enfin trouver sa voie.